(CercleFinance.com) - Vendredi midi sur les marchés pétroliers, le baril de Brent de mer du Nord livrable en septembre dérapait de plus de 3% à 46,7 dollars, le WTI américain d'échéance août pliant de 3,1% à 44,1 dollars.
Cette forte baisse semble trouver sa source dans les statistiques pétrolières hebdomadaires publiées hier aux Etats-Unis par l'Energy Information Agency (EIA). Certes, les réserves commerciales de pétrole se sont fortement contractées : - 6,3 millions de barils, contre- 2,8 millions anticipés par le consensus. Mieux en cette période estivale de 'driving season' : les stocks d'essence ont plié de 3,7 millions de barils, contre - 1,1 millions de barils anticipés.
Mais ces chiffres qui plaident plutôt en faveur de la hausse des cours ont été réduits à néant par la troisième statistique publiée par l'EIA : celle de de la production de pétrole des Etats-Unis, qui a rebondi la semaine passée de 88.000 barils/jour, ce qui compense quasi-intégralement le fort recul de la semaine précédente (- 100.000 barils/jour), pour remonter à 9,338 millions de barils/jour.
Selon les analystes Matières premières de Commerzbank, la baisse de la semaine précédente était conjoncturelle car liée au gros temps qui a affecté l'activité des plateformes du golfe du Mexique, et à des opérations de maintenance en Alaska.
Bref, ajoutent les spécialistes, “nombreux sont les opérateurs de marché qui se montrent sceptiques quant à l'éventuelle réduction de l'offre excédentaire de brut”.
EG
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