(CercleFinance.com) - Déprimé par l'AIE ! Mercredi midi en Europe, le baril de Brent de mer du Nord livrable en août se tassait de 0,8% à 48,3 dollars, le WTI américain d'échéance juillet cédant 1,1% à 46 dollars.
Principal événement de la matinée : le rapport mensuel de l'Agence internationale de l'Energie (AIE) sur le marché pétrolier. Si la demande globale de brut n'a augmenté au 1er trimestre que de 0,9 million de barils/jour, elle devrait accélérer par la suite et atteindre, sur l'ensemble de l'année, 1,3 million de barils/jour. L'augmentation de la demande serait un peu moins forte en 2018, à 1,4 million de barils/jour, mais elle atteindrait néanmoins un nouveau record, à 99,3 millions de barils/jour.
Reste qu'au mois de mai, la production mondiale a augmenté de 585.000 barils/jour et à 96,7 millions de barils/jour, elle dépasse de 1,2 million de barils/jour son niveau constaté un an plus tôt. 'La hausse provient principalement des pays extérieurs à l'Opep, particulièrement des Etats-Unis', souligne l'AIE.
Ce qui suffit à déprimer les opérateurs, puisque le cartel pétrolier risque d'avoir du mal, dans ces conditions, à obtenir la baisse des stocks de marché chez ses grands clients. D'ailleurs, on guettera cet après-midi l'évolution hebdomadaire des réserves commerciales de brut pour les Etats-Unis, que le consensus attend en baisse de 2,7 millions de baril.
EG
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