(CercleFinance.com) - Après les craintes de la veille venant des Etats-Unis, les contrats sur le baril de Brent de mer du Nord et le WTI américain livrables en février 2016 se reprenaient tous deux 1,3% environ, à respectivement 30,8 dollars.
Que s'est-il passé hier ? Les regards des opérateurs pétroliers étaient braqués sur l'état hebdomadaire des stocks de produits pétroliers américains tels que publiés par l'Energy Information Agency (EIA), une agence fédérale.
Hier, l'EIA a fait état d'une hausse d'un peu plus de 200.000 barils des stocks de pétrole brut, soit nettement moins que prévu. En revanche, les stocks de distillats (diesel, fuel domestique, kérosène, etc) se sont envolés de 6,1 millions de barils et ceux d'essence de 8,4 millions d'unités, soit dans les deux cas le triple de ce qui était attendu. Il n'en fallait pas plus pour relancer les doutes sur la tenue de la consommation américaine.
D'ailleurs, les deux barils sont brièvement passés hier en séance sous les 30 dollars, relèvent les analystes de Commerzbank.
Autre facteur pouvant peser : selon Commerzbak, l'Agence internationale de l'Energie atomique (AIEA) pourrait annoncer dans la journée que l'Iran a respecté les conditions fixées par l'accord international sur son programme nucléaire signé en juillet dernier, 'ouvrant ainsi la voie à la levée (progressive) des sanctions frappant le pays'.
Téhéran a déjà maintes fois fait savoir que le cas échéant, il comptait immédiatement augmenter ses exportations de 500.000 barils/jour, chiffre qui en un an serait porté à 1 million de barils/jour. Et ce alors que le marché croule déjà sous l'offre.
EG
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