(CercleFinance.com) - Mardi midi sur les marchés pétroliers en Europe, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord comme le WTI américain livrables en février 2016 évoluaient de manière indécise : le Brent reste stable à 31,6 dollars quand le WTI se tasse de 0,3% à 31,3 dollars. Soit non loin de leurs plus bas niveaux en 12 ans.

La thématique de l'excès d'offre pèse toujours lourdement sur le marché pétrolier, alors que l'Opep, Arabie saoudite en tête, reste engagée depuis plus d'un an dans une politique de parts de marché (ce qui consiste grosso modo à maintenir des volumes élevés en cassant les prix) destinée à contrer les 'nouveaux' producteurs. Comme les Etats-Unis, dont les extractions ont presque doublé depuis fin 2008.

Alors que les prévisions de croissance économique sont régulièrement révisées en baisse, pays émergents en tête, la demande peine donc à suivre la croissance de l'offre, d'où le déséquilibre actuel qui pèse aussi durablement que fortement sur les prix.

D'ailleurs, selon Morgan Stanley, 'les prix du brut ont maintenant chuté plus fortement et plus longtemps que tel n'avait été le cas depuis 1970. De plus, l'hypothèse d'un retournement significatif paraît improbable durant le six mois qui viennent', estimaient hier les analystes.

Comme le constatent ceux de Commerzbank, 'le prix du brut ne parvient tout simplement pas à trouver son niveau plancher”. Les spécialistes estiment cependant, dans le sillage de l'Energy Information Agency américaine, que la production de pétrole de schiste aux Etats-Unis devrait continuer à baisser, contraction qui devrait même accélérer dans les mois qui viennent. A confirmer.

EG


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