(CercleFinance.com) - Ce midi sur les marchés pétroliers, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en février conservait ses gains de la veille, à 48,7 dollars (+ 0,1%), imité par le WTI américain de même livraison (+ 0,9% à 48,9 dollars).
Certes, les nouvelles des Etats-Unis n'étaient pas brillantes hier : les stocks commerciaux de pétrole brut mesurées chaque semaine par l'EIA ont augmenté de 5,4 millions d'unités, alors qu'ils n'étaient attendues en hausse que de 410.000 barils environ. En hausse d'environ 3 millions de barils chacun, les stocks de distillats et d'essence ont eux aussi augmenté sensiblement, alors qu'ils s'étaient déjà envolés la semaine précédente.
Mais cela n'a pas empêché un net rebond des contrats, hier en fin de journée (+ 3 dollars par baril pour le WTI), qui n'est donc pas remis en cause ce midi.
Les spécialistes Matières premières de Commerzbank estiment qu'il s'agit vraisemblablement d'un rebond technique, après une chute de 20% depuis le début de l'année.
'Il est encore trop tôt pour qu'un authentique retournement de tendance se mette en place', estiment les analystes. 'Après tout, nous croulons toujours sous les nouvelles confirmant que le marché pétrolier est surapprovisionné'.
A preuve : dans le nord de l'Irak, les autorités régionales de Kirkouk, au Kurdistan irakien, ont estimé que leurs exportations devraient doubler dans les semaines qui viennent pour atteindre 300.000 barils/jour.
Selon Commerzbank, le rebond se fera attendre jusqu'au second semestre.
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