(CercleFinance.com) - A mi-séance en Europe sur les marchés pétroliers, le prochain contrat à terme sur le baril de Brent de mer du Nord prenait 0,7% à 81,9 dollars, le WTI de référence aux Etats-Unis faisant mieux : + 1,1% à 72,4 dollars.
Et pourtant, hier aux Etats-Unis, l'Energy Information Agency a indiqué que les stocks commerciaux de pétrole brut avaient augmenté de 1,6 million de barils alors qu'ils étaient attendus en baisse de 1,3 million d'unités. Idem pour ceux d'essence, même si les distillats, eux, ont reculé.
De plus, les extractions pétrolières américaines ont progressé de 100.000 barils/jour par rapport à la semaine précédente pour atteindre 11,1 millions de barils quotidiens, ce qui constitue un nouveau record absolu. Le brut ne manque donc pas aux Etats-Unis.
Soit, mais la perspective de voir se tarir complètement les exportations iraniennes de pétrole dès lors que les sanctions américaines contre Téhéran entreront en vigueur, le 4 novembre, inquiète toujours les opérateurs. Donald Trump a beau vitupérer, l'Opep n'a pas l'air de vouloir augmenter son offre pour compenser, alors que deux autres de ses Etats-membres en plus de l'Iran, le Venezuela et la Libye, sont déjà dans une situation difficile.
Enfin, les déclarations du département de l'Energie américain semblent exclure le recours aux réserves stratégiques.
EG
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