(CercleFinance.com) - Mardi midi en Europe, le contrat à terme sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en novembre prenait 0,7% à 55,9 dollars, le WTI américain d'échéance octobre faisant mieux : + 0,9% à 50,4 dollars.

La réduction de la production de l'Opep et de ses alliés, et l'éventualité de la prolongation de cette politique au-delà du 1er trimestre 2018, suscite une hausse tendancielle des cours. D'ailleurs, soulignent les analystes Matières premières de Commerzbank, selon l'organisme Joint Organisations Data Initiative, l'Arabie saoudite n'a exporté que 6,69 millions de barils/jour en juillet, soit 196.000 barils/jour de moins qu'en juin et son plus bas niveau depuis août 2014.

De plus, la semaine passée, l'Agence internationale de l'Energie a souligné une demande de brut plus forte que prévu en Europe et en Amérique du Nord.

Commerzbank constate aussi que les opérateurs de marché ont sensiblement accru leurs positions haussières sur le brut : sur le Brent, les positions 'nettes longues' des investisseurs financiers ont encore augmenté de 19.000 contrats la semaine dernière à 449.000 contrats, du jamais vu depuis mars. De ce fait, ces positions sont près de trois fois supérieures en volume à celles sur le WTI, ce qui est jugé excessif.

EG


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