(CercleFinance.com) - Jeudi midi en Europe, le baril de Brent de mer du Nord livrable en février 2017 progressait avec mesure de 0,1% à 56,3 dollars, le WTI américain de même échéance cédant à l'inverse 0,4% à 53,6 dollars.
Bien orienté en cette fin d'année, le cours du Brent, qui sur une semaine glissante gagne 2,3%, se traite à 1,5 dollar du record annuel atteint voilà un peu plus de 15 jours.
Les opérateurs affichent ainsi leur confiance dans la capacité de l'Opep et de ses alliés de circonstance, Russie en tête, à réduire leurs extractions d'un total de 1,7 million de barils de brut par jour environ à compter du début de l'année prochaine.
En 2016, l'Opep aura en effet annoncé le terme de “la politique de part de marché” instaurée mi 2014, qui consistait grosso modo à laisser filer la production vers le haut, et les prix vers le bas. Bref, le cartel pétrolier devrait de nouveau faire preuve de discipline en 2017, ce que le marché a anticipé puisque le Brent a vivement rebondi sur les 27,1 dollars touchés à la fin du mois de janvier 2016.
Cette toute fin d'année n'est guère propice aux prises de positions nouvelles, et les annonces sont rares. On guettera cependant, cet après-midi, le rapport hebdomadaire que l'Energy Information Agency dressera pour les Etats-Unis.
Le consensus table sur une baisse des stocks commerciaux de pétrole brut de l'ordre de deux millions de barils. Mais à l'inverse, ceux de produits distillés (dont le fuel domestique, prisé pendant la saison de chauffe) et d'essence sont attendus en hausse de l'ordre de 1,5 million d'unités chacun.
Les opérateurs suivront aussi l'évolution de la production hebdomadaire de pétrole des Etats-Unis : aux dernières nouvelles, elle était proche de 8,8 millions de barils/jour, soit une reprise de 4,2% (ou 358.000 barils/jour) depuis le début du mois de juillet.
EG
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