(CercleFinance.com) - Ce midi sur les marchés pétroliers, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en mai se tassait de 0,7% à 106,1 dollars, le WTI américain d'échéance avril ne cédant que 99,5 dollars.
Le WTI se montre plus résistant ce midi, comme tel était le cas hier : en effet, les statistiques américaines sur l'inflation ont rassuré hier, en se montrant en ligne avec les attentes, sans oublier de bonnes nouvelles du côté de l'immobilier.
Par ailleurs, le dénouement de la crise de Crimée, qui se solde par une annexion de cette ex-région ukrainienne par la Russie, semble aussi avoir soutenu “un peu” les marchés pétroliers, soulignent les analystes Matières premières d'ANZ.
'Le consensus général est le suivant : ni la Russie, ni l'Europe n'ont les moyens de rompre les liens énergétiques qui les unissent', ajoutent les spécialistes. La Russie est effectivement le principal fournisseur d'hydrocarbures du Vieux Continent, qui constitue un débouché essentiel pour le gaz et le pétrole russe.
ANZ note enfin que l'Iran a fait part de son intention de remettre en place des contrats 'swaps' sur le pétrole, 'un produit inutilisé depuis 2009'. Ce qui pourrait présager d'une réinsertion progressive de Téhéran sur le marché pétrolier mondial.
Du côté américain, l'EIA fera tout à l'heure le point sur les stocks hebdomadaires de produits pétroliers. Le consensus mise sur une hausse de 2,5 millions de barils de brut, et une baisse de 1,5 million de ceux d'essence.
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