(CercleFinance.com) - C'est sur une note presque neutre (+ 0,4%) que le Brent s'apprête à terminer la semaine. Vendredi à mi-séance en Europe, le baril de Brent de mer du Nord livrable en mars gagnait cédait 1,1% à 56,6 dollars, le WTI américain de même échéance se tassant de 0,7% à 53,4 dollars.

Les opérateurs restent préoccupés par deux éléments contradictoires : d'une part, la mise en oeuvre effective de la réduction de sa production par l'Opep et ses alliés de circonstance, dont le premier est la Russie. Certains producteurs semblent engagés sur le chemin inverse, par exemple la Libye, et pourraient contrer ou du moins amenuiser la restauration de la discipline de l'offre.

D'autre part, les Etats-Unis n'ont pour leur part pris aucun engagement et profitent de la hausse des cours depuis un an, les extractions américaines repartent de l'avant.

Enfin, ajoutent les spécialistes Matières premières de Commerzbank, 'le marché pétrolier se caractérise actuellement par une perception plutôt sélective des informations : les nouvelles baissières, comme la hausse des stocks américains, sont ignorées, de même que l'augmentation de la production pétrolière dans ce même pays. Pire, les nouvelles les moins significatives de resserrement de l'offre, comme celle provenant du champ pétrolifère de Buzzard, sont considérées comme une opportunité d'achat'.

Or sur les marchés de dérivés, les positions spéculatives haussières sur l'or noir se situent toujours à un niveau record. 'Le potentiel de correction ne cesse donc d'augmenter', estime donc Commerzbank.

EG


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