(CercleFinance.com) - Vendredi midi en Europe, le prochain contrat à terme sur le baril de Brent de mer du Nord grappillait 0,3% à 81,95 dollars, le WTI de référence aux Etats-Unis faisant du surplace à 72,1 dollars.
En dépit des appels pour le moins pressants adressés à l'Opep par Donald Trump, le cartel pétrolier ne semble pas d'avis d'accroître sa production. Alors même que deux de ses Etats-membres, le Venezuela et la Libye, demeurent dans des situations difficiles, et que les exportations de l'Iran sont déjà réduites par les sanctions américaines qui entreront pleinement en vigueur le 4 novembre prochain.
Peu importe, dans ce contexte, que les extractions des Etats-Unis aient augmenté de 100.000 barils/jour la semaine dernière, pour atteindre un nouveau sommet à 11,1 millions de barils/jour. Les risques pesant sur l'offre mondiale sont élevés, alors que rien ne menace à très court terme la demande, notamment celle des pays émergents dont les économies sont plus intensives en or noir que celle des régions industrialisées.
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