(CercleFinance.com) - Le baril de référence en Europe peinait à tenir les 50 dollars débordés hier à la faveur de la chute des stocks américains. Un phénomène qui cependant très conjoncturel. Vendredi midi en Europe, le baril de Brent de mer du Nord livrable en novembre consolidait de 1,5% à 49,2 dollars, le WTI américain de livraison octobre perdant 1,4% à 47 dollars.
Il faut dire que les statistiques pétrolières hebdomadaires américaines, publiées hier par l'Energy Information Agency (EIA), ont positivement surpris le consensus : attendu en légère hausse, les réserves commerciales de brut ont finalement chuté de 14,5 millions d'unités. Soit la baisse la plus marquée depuis 1999 !
Idem pour les réserves d'essence, dont la légère baisse anticipée a fait place à une contraction nette de 4,2 millions d'unités. Et ce en dépit d'une forte hausse des distillats (diesel et fuel domestique notamment ; + 3,4 millions de barils).
Aurel BGC invite cependant à la prudence en raison de la “saison des tempêtes” : “cette chute des stocks (de brut) est largement technique et donc perçue comme un événement non récurrente suite à la tempête tropicale Hermine, passée par le Golfe du Mexique et qui a perturbé les importations, dévoilées en forte baisse. D'où la chute des stocks”, expliquent les analystes.
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