(CercleFinance.com) - Mercredi midi sur le marché des change, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable restait sans tendance (+ 0,08%) à 99,2 dollars, le WTI américain grappillait 0,1% à 92,8 dollars.
Selon les analystes Matières premières d'ANZ, 'la faiblesse des perspectives macroéconomiques (Etats-Unis mis à part) et le niveau élevé des réserves commerciales de pétrole brut en Europe, au Japon et aux Etats-Unis continuent de peser sur les cours des barils'.
Certes, le consensus attend que l'Energy Information Agency américaine fasse état, tout à l'heure, d'un recul de plus d'un million de barils des stocks aux Etats-Unis, mais le niveau de la 'jauge' reste cependant relativement élevé. De plus, les stocks d'essence devraient, eux, pratiquement rester stables, maintenant que la 'driving season' est terminée.
De leur côté, les spécialistes des produits de base de Commerzbank soulignent l'incapacité du cours du Brent à se rétablir au-delà de la barrière symbolique des 100 dollars. 'Le marché est sous pression, d'abord et avant tout de la part des investisseurs spéculatifs', affirment les spécialistes.
Commerzbank en veut pour preuve les positions courtes ('short') sur le marché américain ICE, qui début septembre nt atteint son plus haut niveau depuis que la statistique est tenue, en 2011. Il est probable qu'elles se sont encore accrues depuis lors.
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