(CercleFinance.com) - Mercredi midi en Europe, le baril de Brent de mer du Nord livrable en août se tassait de 0,7% à 49,8 dollars, le WTI américain d'échéance juillet perdant 0,6% à 47,9 dollars.
Certes, les barils de référence parviennent à maintenir leur hausse de lundi découlant du vif regain géopolitique au Moyen-Orient durant le week-end. L'isolement diplomatique et commercial du Qatar par d'autres pétromonarchies du golfe persique, Arabie saoudite en tête, et sans oublier l'Egypte, marque sans doute une dégradation supplémentaire dans cette région qui concentre l'or noir de la planète.
En outre, un attentat revendiqué par l'organisation Etat islamique vient de frapper le parlement à Téhéran, alors que l'Iran, grand adversaire régional de Riyad, fait elle aussi partie de l'Opep.
Reste que la hausse initiale du brut a trouvé, dès mardi et aujourd'hui encore, ses limites. Certes, le Qatar n'est pas un des grands producteurs de pétrole, mais plutôt de gaz. Reste que s'il venait à se désolidariser des autres membres du cartel pétrolier, la belle entente qui depuis le début de l'année a permis de rétablir les quotas de production de l'Opep pourrait voler en éclats.
A suivre cet après-midi : l'état hebdomadaire des stocks de pétrole aux Etats-Unis, que le consensus attend de nouveau en baisse de l'ordre de 3,5 millions de barils.
EG
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