(CercleFinance.com) - Mercredi midi en Europe, le contrat à terme sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en décembre prenait encore 0,7% à 58,3 dollars, le WTI américain d'échéance novembre le suivant de 0,3% à 52,1 dollars.
La tendance haussière ne se dément pas sur les marchés pétroliers. En cause : essentiellement l'offre. D'un point de vue structurel, l'Opep et ses alliés, comme la Russie, semblent devoir étendre la période d'application de leurs quotas de production au-delà du terme prévu à ce jour, soit fin mars 2018 pour l'heure. Les signaux envoyés par l'Arabie saoudite, leader du cartel pétrolier, vont pour la plupart en ce sens.
D'un point de vue conjoncturel, le Kurdistan irakien constitue un facteur de risque : après un référendum d'autodétermination dans cette région kurde, la reprise de contrôle militaire des champs pétroliers par l'Etat fédéral irakien génère une prime de risque géopolitique, tout en perturbant - a priori à court terme - les extractions. La région de Kirkouk peut ainsi produire environ 500.000 barils/jour. Notons que le pétrole kurde est essentiellement exporté via la Turquie et le terminal de Ceyhan.
Reste qu'aux Etats-Unis, la tendance du WTI est moins soutenue avant des statistiques. A suivre cet après-midi outre-Atlantique : l'évolution hebdomadaire des stocks de brut, de produits raffinés, et de la production.
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