(CercleFinance.com) - A mi-séance ce midi en Europe, le baril de Brent de mer du Nord livrable en septembre gagnait 0,4% à 50,4 dollars, le WTI américain de même échéance le précédant (+ 0,6%) à 48,2 dollars.
“Le ministre du Pétrole saoudien, Khalid al-Falih, a confirmé que Ryad limiterait ses exportations de brut en août à 6,6 millions de barils, soit une baisse de près d'un million par rapport à il y a un an', soulignent ce matin des analystes parisiens. Ainsi, le leader de l'Opep s'engage un peu plus en faveur de la discipline de l'offre, alors que le cartel pétrolier a déjà rétabli - de concert avec la Russie - ses quotas de production en début d'année, et qu'il s'y tient. Autre point : l'Arabie saoudite entend mettre la pression sur la Libye et le Nigeria, deux membres du cartel exemptés du respect des quotas.
De plus, la compagnie pétrolière indépendante américaine Anadarko a annoncé hier la réduction de ses investissements d'exploration face à la déprime des cours du pétrole. “Nous réduisons notre budget d'investissement de 300 millions de dollars pour l'ensemble de l'année” a indiqué la société. Un mauvais point pour les sociétés de services parapétroliers, mais un bon point pour une hausse des cours de l'or noir.
Tout à l'heure, l'Energy Information Agency (EIA) devrait selon le consensus faire état de la contraction des stocks de pétrole brut et de produits raffinés aux Etats-Unis. La production, qui à 9,429 millions de barils/jour la semaine passée atteignait un record de deux ans, sera également suivie de près.
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