(CercleFinance.com) - Jeudi midi sur les marchés pétroliers, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en juin restait inchangé à 110,2 dollars, le WTI américain de même échéance cédant 0,4% à 101,9 dollars.
Certes, et contrairement aux prévisions, les stocks commerciaux de pétrole brut sont repartis de l'avant aux Etats-Unis la semaine dernière : selon l'EIA, ils ont augmenté de près d'un million de barils à 398,5 millions d'unités, tout près du record de 399,3 millions de barils atteint voilà 15 jours.
“Les stocks ont augmenté alors que la production a atteint son plus haut niveau en 28 ans aux Etats-Unis”, commentent les analystes de Saxo Banque.
Mais après celle des Etats-Unis, la croissance de l'économie européenne a également déçu au 1er trimestre. Durant le premier quart de l'année 2014, le PIB corrigé des variations saisonnières a augmenté de 0,2% dans la zone euro par rapport au trimestre précédent, selon les estimations rapides d'Eurostat. Soit la moitié environ de ce qui était attendu. En Allemagne, le PIB s'est accru de 0,8% sur la période, quand en France il restait stable, après une progression de 0,2% au quatrième trimestre 2013.
Or l'Union européenne concentre environ 15% de la demande mondiale de pétrole, ce qui la classe entre les Etats-Unis (20% environ) et la Chine (12% environ).
Cependant, les incertitudes entourant l'offre et les exportations de la Libye persistent, de même que les tensions géopolitiques en Ukraine : l'Est du pays, la partie la plus industrialisée du pays, semble échapper en bonne partie au pouvoir central de Kiev, qui accuse la Russie d'aider en sous-main les mouvements séparatistes.
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