(CercleFinance.com) - A mi-séance en Europe sur les marchés pétroliers, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord d'échéance août progressait 1,9% à 58,2 dollars, le WTI américain de même échéance gagnant 2,2% à 52,8 dollars.
Hier aux Etats-Unis, les très suivies statistiques des stocks de brut et de produits raffinés ont déçu. Attendus en légère baisse, ceux de pétrole brut se sont accumulés, et ceux d'essence, prisée pendant la 'driving season', ont augmenté deux fois plus vite que prévu.
Pour ne rien arranger, les extractions d'hydrocarbures américaines refusent obstinément de baisser, malgré la chute du nombre forages actifs depuis l'automne. A 9,604 millions de barils/jour la semaine dernière, la production demeure à deux doigts de son record depuis les années 70 atteint voilà un mois, à 9,610 millions de barils/jour.
Mais la hausse du jour semble à mettre sur le compte du rebond des indices boursiers chinois, qui en un mois ont chuté de près du tiers.
En outre, l'éventualité d'un accord avec l'Iran sur son programme nucléaire, presque considéré comme chose faite voilà une semaine, semble avoir sensiblement décliné.
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