(CercleFinance.com) - Le cours du pétrole se tassait jeudi midi en Europe. A mi séance, le baril de Brent de mer du Nord livrable en février 2017 perdait 0,5% à 54,2 dollars, suivi dans les mêmes proportions par le WTI américain de même échéance, qui cote 52,2 dollars.
Maintenant que l'Opep et ses alliés de circonstance, Russie en tête, ont dévoilé leurs intentions de réduire leur production à partir de 2017, les opérateurs sont dans l'expectative : dans quelle mesure les engagements de ce “cartel élargi” seront-ils respectés, sachant qu'aucune autorité ne viendra les sanctionner ?
En attendant, le marché se concentre sur les derniers indicateurs en provenance des Etats-Unis. Mauvaise surprise : contrairement à ce qui était attendu, les stocks commerciaux de pétrole brut américains ont, selon l'EIA, augmenté de 2,3 millions de barils la semaine dernière, alors qu'une baisse quasi-symétrique était prévue.
Certes, les réserves de produits distillés, ce qui comprend le fuel domestique utilisé pour le chauffage, ont reculé de 2,4 millions de barils, soit près du double des anticipations, et ceux d'essence se sont aussi contractés.
Mais l'EIA a aussi indiqué que la production pétrolière américaine, elle, ne baisse pas : quasi-stable à 8,78 millions de barils/jour la semaine passée, elle s'est maintenant reprise de 358.000 barils/jour par rapport au point bas touché début juillet, et ne donne pas de signe de décrue.
Après avoir fortement réduit leurs investissements et leurs coûts, les producteurs nord-américains de pétroles non conventionnels pourraient être tentés de profiter du rebond du cours de l'or noir - induit par l'Opep - pour accroître leurs extractions.
EG
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