(CercleFinance.com) - Ce midi sur le Vieux Continent, le contrat à terme sur le baril de Brent de mer du Nord livrable se tassait de 0,6% à 58,1 dollars, le WTI américain de même échéance restant neutre à 51,9 dollars.
Sans grande orientation ces deux derniers jours, le cours du brut reste donc proche des sommets de deux ans atteints en début de semaine. Les catalyseurs sont toujours les mêmes : une certaine confiance dans la demande émanant tant des pays émergents que des régions industrialisées alors que la discipline de l'offre instillée par l'Opep semble convaincre. Peut-être le cartel pétrolier prolongera-t-il d'ailleurs la période d'application de ses quotas, supputent certains opérateurs.
Autre facteur de hausse : la menace du président turc Erdogan de fermer la route qui mène le pétrole du Kurdistan irakien vers le terminal d'exportation turc de Ceyhan, avec le référendum organisé par les Kurdes. 'Dans ce cas, ce sont 500.000 barils/jour de brut qui seraient retirés du marché', calculent les analystes Matières premières de Commerzbank.
Cependant, les spécialistes de Commerzbank ne croient pas qu'Erdogan mettra ses menaces à exécution. 'Après tout, la Turquie a besoin de l'argent qu'elle gagne grâce au transit et au négoce du pétrole' kurde, estiment-ils. Et ce d'autant que la Turquie est elle-même un importateur net de pétrole, et qu'elle devrait alors trouver d'autres fournisseurs, 'ce qui serait impossible dans des délais aussi courts'.
EG
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