(CercleFinance.com) - Vendredi midi en Europe, le baril de Brent de mer du Nord livrable en mars 2017 prenait 0,7% à 57,3 dollars, le WTI américain d'échéance février le suivant de 0,6% à 54,1 dollars.
Les marchés pétroliers ont connu un début d'année volatil : certes, le 3 janvier en milieu de séance, le cours du Brent poursuivait sur la reprise initiée en 2016. Il s'est alors hissé jusqu'à 58,37 dollars le baril, du jamais vu depuis juillet 2015.
Mais dès la fin de cette même séance, il retombait sur les 55 dollars. En effet, les opérateurs s'inquiètent de la concrétisation, par l'Opep et ses alliés de circonstance, des engagements de baisse de production affirmés l'an dernier. En effet, la production effective de la Libye semble orientée en forte hausse depuis que l'activité a repris dans les terminaux d'exportations côtiers de ce pays instable.
Puis hier, rapportent les analystes Matières premières de Commerzbank, l'information selon laquelle l'Arabie saoudite avait bel et bien réduit ses extractions a filtré. “La compagnie pétrolière nationale Saudi Aramco négocierait actuellement avec ses clients des baisses de livraisons allant jusqu'à 7% dès février”, rapportent les spécialistes.
En outre, ajoute une autre source citée par Commerzbank, dès à présent, le royaume chef de file de l'Opep aurait déjà réduit sa production de 486.000 barils/jour pour le ramener au niveau prévu par les quotas, soit 10,06 millions de barils/jour.
Même si les estimations indépendantes des agences de presse, elles, relaient un chiffre de l'ordre de 10,45 millions de barils/jour. A suivre.
EG
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