(CercleFinance.com) - Vendredi midi sur le Vieux continent, le prochain contrat à terme sur le baril de Brent de mer du Nord dérapait de 1,2% à 75 dollars, le WTI nord-américain se tassant de 0,3% à 66,7 dollars.
Le cours du Brent, référence pour environ les deux tiers des pétroles négociés dans le monde, pâtit de la perspective de voir l'Opep se réunir la semaine, prochaine, le 22 juin, en son siège de Vienne.
Distillés dans la presse, les propos des membres clés de ce cartel pétrolier, l'Arabie saoudite, et ceux de son allié de circonstance russe, plaident presque tous en faveur d'une détente des quotas de production appliqués avec une certaine rigueur depuis le début de l'année 2017. En effet, les derniers rapports témoignent d'une érosion de la demande, surtout dans les pays émergents, ce qui peut être mis sur le compte du niveau élevé atteint par les prix.
Autre élément négatif pour le pétrole, qui n'est négocié qu'en dollars : l'affaiblissement marqué de la valeur de l'euro/dollar après les déclarations de la BCE. Hier en effet, la banque centrale européenne a déclaré qu'elle n'entend pas relever ses taux directeurs avant l'été 2019, au moins. Mécaniquement, l'appréciation de la devise dans lequel il est libellé pèse sur le cours du brut.
EG
Copyright (c) 2018 CercleFinance.com. Tous droits réservés.