(CercleFinance.com) - Toujours pas d'évolution marquée pour les cours des barils de référence jeudi midi. A mi-séance en Europe, le baril de Brent de mer du Nord livrable en mai se tassait de 0,8% à 55,9 dollars, le WTI américain d'échéance avril le suivant à 53,4 dollars.
Principale statistique de la veille, les stocks pétroliers hebdomadaires américains publiés par l'EIA n'ont finalement augmenté que de 1,5 million de barils, soit moins de la moitié de l'envolée redoutée par le consensus. Reste qu'à un peu plus de 520 millions d'unités, jamais cet indicateur n'a été aussi élevé !
De plus, la production hebdomadaire de pétrole des Etats-Unis progresse toujours, quoique lentement : 9,032 millions de barils/jour la semaine du 24 février, contre 9,001 millions de barils/jour huit jours plus tôt.
Mais au-delà des Etats-Unis, c'est l'équilibre du marché global que suivent les opérateurs : l'Opep a déjà réalisé l'essentiel de l'effort auquel elle s'était engagée.
Et selon les agences de presse, “la Russie a ramené sa production de pétrole à 11,1 millions de barils par jour en février, contre plus de 11,2 millions en octobre. La Russie s'est engagée à diminuer sa production de 300.000 barils par jour au premier semestre 2017”, souligne Aurel BGC. Selon le ministère russe de l'Energie, ce devrait être chose faite dès le mois d'avril.
EG
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