(CercleFinance.com) - A mi-séance sur le Vieux Continent, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en décembre perdait 1,3% à 48,4 dollars, le WTI américain de même échéance cédant 1,2% à 45,4 dollars.
Les stocks américains, point d'orgue statistique hebdomadaire pour le marché pétrolier, auraient-il causé la baisse de la veille qui, pour l'heure, n'est pas suivi d'un rebond ?
Difficile d'y voir clair : les stocks de brut ont augmenté de près de 3,4 millions de barils, chiffre conforme aux anticipations. Voilà qui est négatif. Mais les stocks d'essence et de distillats (catégorie qui comprend le diesel et le fuel domestique), eux, ont nettement plus diminué que prévu, ce qui tend à signaler une demande finale solide à l'approche de la saison de chauffe hivernale.
Autre élément négatif cependant : la production pétrolière américaine, après un pic à 9,6 millions de barils/jour en juin et juillet dernier, a ensuite entamé un mouvement de baisse.
Mais depuis trois semaines, indiquent d'autres statistiques de l'EIA, elle stagne à 9,1 millions de barils/jour, alors que le consensus table toujours sur une baisse qui réduirait l'excès d'offre. Pour l'heure, elle est en mode “pause”.
EG
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