(CercleFinance.com) - Mardi midi sur le Vieux continent, le baril de Brent de mer du Nord livrable en septembre prenait 1,4% à 49,3 dollars, le WTI américain de même échéance l'imitant à 47 dollars.
Le cours de l'or noir reste porté par le résultat de la rencontre, hier, entre l'Opep et son allié russe. A l'occasion, l'Arabie saoudite a annoncé qu'elle limitera, dès août, ses exportations de pétrole à 6,6 millions de barils/jour, soit grosso modo un million d'unités sous le niveau constaté l'an dernier à pareille époque.
'De plus, les signataires de l'accord de réduction de la production de pétrole seraient favorables à une prolongation au-delà de mars 2018 si nécessaire. Le Nigeria devra aussi appliquer avec plus de fermeté ses engagements de quota de production', ajoutent des spécialistes parisiens. Bref, à l'instigation de l'Arabie saoudite, chef de file du cartel, l'Opep semble rester fermement engagée sur la voie de la restauration de la discipline de l'offre.
Ce qui joue sur les prix pétroliers alors que comme le rappellent les analystes Matières premières de Commerzbank, la masse des positions vendeuses accumulées par les investisseurs sur le pétrole avait récemment atteint un niveau record.
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