(CercleFinance.com) - A mi-séance ce jeudi en Europe, le prochain contrat à terme sur le baril de Brent de mer du Nord repartait à la baisse de 1,3% à 71,9 dollars, le WTI des Etats-Unis perdant 1,2% à 67,9 dollars.
Hier, l'état hebdomadaire des stocks commerciaux de produits pétroliers américains s'est révélé contrasté : ceux de brut ont augmenté que le consensus anticipait une baisse, mais les réserves de produits raffinés, elles, ont inopinément reculé. Balle au centre, serait-on tenté d'en conclure. D'autant que contrairement à certaines rumeurs, Washington n'a pas mobilisé ses réserves stratégiques.
Cependant, l'EIA a aussi indiqué que la production pétrolière américaine avait atteint un nouveau record en grimpant à de 10,9 à 11 millions de barils/jour. L'offre ne manque donc pas outre-Atlantique, un point négatif pour le cours du WTI. 'Ce chiffre, s'il est confirmé par les données mensuelles, placera les Etats-Unis au deuxième rang mondial des pays producteurs, juste derrière la Russie', commente Aurel BGC ce matin.
Et ce alors que l''Opep +', c'est-à-dire les membres traditionnels du cartel pétroliers plus une dizaine d'autres, à commencer justement par la Russie, ont promis d'augmenter leurs exportations au second semestre. Quand à plus court terme, les exportations libyennes, quoique toujours très volatiles, semblent progressivement se normaliser.
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