(CercleFinance.com) - Mardi midi sur les marchés pétroliers en Europe, le baril de Brent de mer du Nord livrable en septembre reculait de 0,8% à 44,4 dollars, le WTI américain de même échéance perdant 1,1% à 42,7 dollars.
Après le vif rebond du brut depuis le début de l'année, l'heure est de nouveau à l'inquiétude pour les opérateurs pétroliers, le Brent se traitant à son plus bas niveau en deux mois et demi.
“Les investisseurs ont peur d'un gonflement rapide des stocks des produits raffinés, et surtout l'essence. Le consultant Genscape a fait état d'une hausse de 1,1 million de barils des stocks du terminal pétrolier de Cushing, dans l'Oklahoma, lors de la semaine au 22 juillet. De son côté, Barclays a signalé que la demande pétrolière mondiale augmentait durant le troisième trimestre à moins du tiers du rythme de l'an passé, en raison d'une croissance économique mondiale anémique”, rapportent ce matin les analystes d'Aurel BGC.
Chez Commerzbank, les analystes Matières premières soulignent l'absence de réaction haussière du marché à une nouvelle attaque des installations pétrolières dans le delta du Niger de la part du mouvement des 'Vengeurs'. Idem pour l'annonce selon laquelle deux terminaux d'exportation libyens seront finalement rouverts plus tard que prévu, ce qui souligne le poids pris par les inquiétudes fondamentales sur les stocks et la demande finale.
L'EIA, autorité fédérale américaine, fera demain le point sur les stocks de produits pétroliers américains.
EG
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