(CercleFinance.com) - Nombre d'opérateurs pétroliers semblaient absents mardi midi, en à juger par la faiblesse des variations de cours. A mi séance en Europe, le baril de Brent de mer du Nord livrable en février 2017 grappillait 0,1% à 55,2 dollars, le WTI américain de même échéance prenant 0,4% à 53,2 dollars.
Le marché de l'or noir attend désormais, dès le début de l'année 2017, la concrétisation des baisses de production annoncées par le cartel pétrolier de l'Opep (1,2 million de barils/jour) et ses alliés de circonstances (près de 600.000 barils/jour), Russie en tête.
Chez SYZ Asset Management (AM), on relève que le principal objectif de ce “cartel élargi” “semble être de prévenir toute nouvelle chute des cours, majoritairement provoquée par la surabondance de l'offre en 2014 et 2015.”
Soit, ajoutent les spécialistes, mais “cette surproduction a commencé à se résorber début 2016, lorsque les prix sont passés sous la barre des 30 dollars le baril et que des puits ont dû être fermés aux États-Unis. Depuis le printemps, le nombre de plates-formes pétrolières actives aux États-Unis est reparti à la hausse dans le sillage des cours”.
Et SYZ AM poursuit son explication : “un nouvel excès de production s'est ensuivi, estimé par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) à... 1,2 million de barils par jour en janvier 2017, soit le volume et le timing exacts de la baisse de production prévue par l'Opep”. Autant dire que si les 27 dollars le baril frôlés en janvier 2016 paraissent loin, les 100 dollars dépassés jusqu'à mi-2014 ne le sont pas moins.
EG
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