(CercleFinance.com) - Mardi midi sur le Vieux Continent, le baril de Brent de mer du Nord livrable en mars restait quasi-neutre (+ 0,2% à 55,3 dollars), le WTI américain de même échéance se tassant de 0,3% à 52,5 dollars.
“Alors que le Brent profite des réductions de production de l'Opep, le WTI souffre de la pression croissante exercée par les extractions américaines', résument les analystes Matières premières de Commerzbank ce matin.
En effet, l'Opep tente d'abaisser sa production au niveau de 32,5 millions de barils/jour auquel elle a fixé ses quotas. Selon des bureaux d'études spécialisés, le cartel pourrait avoir réduit sa production d'un peu moins d'un million de barils/jour entre décembre et janvier. Il se tiendrait ainsi à ses promesses.
Mais la tendance est bien différente aux Etats-Unis : selon les statistiques tenues par le groupe parapétrolier Baker Hughes, le nombre de forages actifs dans ce pays a augmenté pour la 13e fois en 12 semaines à 566 unités, “ son plus haut depuis novembre 2015”, souligne un analyste parisien, qui ajoute : “au total, selon Baker Hughes, 250 puits ont été rouverts au cours des 35 dernière semaines, alors que le nombre de puits en activité était tombé en mai à son plus bas niveau en six ans”.
EG
Copyright (c) 2017 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
chiffres clés
Portefeuille Trading
+336.80 % vs +55.09 % pour le CAC 40
Performance depuis le 28 mai 2008