(CercleFinance.com) - Ce midi en Europe, le baril de Brent de mer du Nord livrable en juillet perdait 2,4% à 50,6 dollars, le WTI américain de même échéance cédant 2,1% à 48,6 dollars.
Certes, l'Opep et ses nouveaux alliés, Russie en tête, affichent leur entente après avoir prolongé jusqu'au 1er trimestre 2018 l'application des quotas en vigueur depuis le début de l'année.
“La Russie et l'Arabie saoudite ont fait l'éloge de leur partenariat sur le pétrole et sur la Syrie mardi. Le président russe, Vladimir Poutine, a fait l'éloge du prince héritier adjoint Mohammed bin Salman, qui s'occupe de la défense et de l'énergie du Royaume”, soulignent les analystes de Saxo Banque.
Restent que si les pays du cartel et la Russie contrôlent environ la moitié de la production mondiale de pétrole, l'unanimité n'est pas forcément de mise : très instable depuis la chute de Mouammar Kadhafi, la production libyenne varie au gré des coups de force entre factions. Or actuellement, une accalmie est de mise et les exportations du pays repartent de l'avant. De plus, hors du cartel, les Etats-Unis voient leurs extractions augmenter quasi continûment depuis l'été dernier.
Bref, malgré l'Opep, la progression de l'offre continue d'inquiéter les investisseurs, alors que le stocks de marché d'or noir sont élevés actuellement.
EG
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