(CercleFinance.com) - A mi-séance en Europe sur les marchés pétroliers, le baril de Brent de mer du Nord livrable en mars 2017 grappillait 0,1% à 55 dollars, le WTI américain d'échéance février prenant 0,2% à 52,1 dollars.
Après avoir frôlé les 58,5 dollars en début d'année, le Brent peine à marquer de nouveaux records. Les opérateurs guettent les signes de concrétisation de la baisse de production promise par le cartel pétrolier de l'Opep.
Et comme le rappelle un analyste parisien, les derniers éléments d'informations sont contrastés, notamment ceux d'Irak, qui en fait partie : “les exportations en provenance des ports de Bassora, dans le sud du pays, ont atteint un pic historique de 3,51 millions de barils par jour en décembre selon des données du ministère du Pétrole”.
Et les spécialistes d'ajouter : “certes, le ministère indique que ces exportations élevées ne remettraient pas en cause la décision de l'Irak de baisser sa production ce mois-ci, pour se mettre en conformité avec l'accord de réduction de la production conclu par l'Opep. Mais certains investisseurs doutent que le nord du pays puisse réaliser les efforts de réduction de la production. L'Irak pourrait ne pas réaliser ses engagements”, ajoutent les spécialistes.
Certes, la Russie, qui fait partie des alliés de circonstance de l'Opep, aurait réduit ses propres extractions. Mais pendant ce temps aux Etats-Unis, la reprise des cours incite les producteurs à accroître le nombre de forages, ce qui pourrait soutenir la reprise des extractions entamée l'été dernier. A suivre.
EG
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