(CercleFinance.com) - Vendredi midi en Europe, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en mars se tassait de 1% à 67,4 dollars, le WTI américain de livraison février en perdant autant à 61,4 dollars.
Quid des stocks pétroliers américains, très surveillés en raison de la vague de froid (la 'bombe cyclonique') qui sévit actuellement aux Etats-Unis ? L'EIA a indiqué hier que la semaine passée, les réserves commerciales de brut ont reculé plus vivement que prévu (- 7,4 millions d'unités). En revanche, les stocks de distillats, catégorie saisonnièrement au centre de l'actualité car elle comprend le fuel domestique, se sont littéralement envolés (+ 8,9 millions de barils), alors que le marché n'en attendait que 477.000 barils de plus. Bref, le carburant des chaudières ne manquera pas, moins encore que prévu.
En effet, explique Aurel BGC, le taux d'utilisation des raffineries est élevé, et il a encore augmenté d'une semaine sur l'autre, avec un facteur de charge de 96,7% contre 95,7%.
Quoi qu'il en soit, le marché reste inquiet, ce qui soutient les prix : 'La vague de froid qui s'est étendue aux Etats-Unis a aussi participé à la bonne tenue des prix de l'énergie, sans toutefois conduire à un mouvement de panique sur les marchés', indiquent les spécialistes
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