(BFM Bourse) - « Nous avons continué d'investir dans notre département ‘Affaires Commerciales' et nous évaluons un certain nombre d'opportunités pour créer une infrastructure commerciale performante aux Etats-Unis, afin de nous permettre de maximiser la valeur du naproxcinod. », a déclaré hier Eric Castaldi, le directeur financier de NicOx, à l'occasion de la publication des résultats neuf mois de la société de biotechnologie.

Aucune information cependant n'a filtré sur les discussions en cours avec des partenaires potentiels en vue de la signature d'un partenariat de co-commercialisation de l'anti-inflammatoire de nouvelle classe thérapeutique pour lequel la société a déposé fin septembre un dossier d'homologation auprès de la FDA américaine.

Il se pourrait qu'il faille attendre encore de long mois avant l'annonce de l'accord tant attendu, à moins que NicOx ne se montre moins exigeant. On sait que le groupe tient beaucoup à « obtenir un accord qui nous permette de participer aux ventes, et pas seulement de récolter des royalties », ainsi que l'a rappelé Michele Garufi, le patron de NicOx.dans un entretien à Tradingsat.com

Toutefois, estime vendredi un analyste parisien, « il nous semble plus probable que NicOx soit contraint d'établir un partenariat avec des conditions moins favorables à la signature et un système de paiements d'étape optionnels en cas de notice favorable ». Selon lui cette solution serait « moins risquée que d'attendre la notice du naproxcinod fin 2010 pour nouer ensuite un accord de partenariat ».