(BFM Bourse) - Deux jours après la publication de résultats sur neuf mois sans surprise, NicOx a certes perdu du terrain, mais pas plus que le marché. Les propos tenus par Michele Garufi, le PDG de NicOx, qui a souligné que la faiblesse du cours de Bourse rendait sa société vulnérable à une éventuelle OPA, ont peut être reçu quelques échos. D'autant que dans une récente interview accordée au Wall Street Journal, d'Andrew Witty, le patron du laboratoire pharmaceutique GlaxoSmithKline (GSK) a souligné le fait que les biotechs devenaient des cibles de plus en plus abordables pour les grands groupes pharmaceutiques.
En ce qui concerne NicOx, l'éventuel prédateur devra croire au potentiel du naproxcinod, le candidat-médicament phare de la société de biotechnologie, actuellement en fin de phase clinique 3. Mais que NicOx fasse ou non l'objet d'une offre, le quatrième trimestre est un moment clé de l'histoire de la société. « Ca passe ou ça casse », souligne Credit Suisse. Le broker rappelle les trois grands catalyseurs à venir concernant le naproxcinod : les résultats de l'étude 303 sur les patients atteints d'arthrose de la hanche, la compilation des données sur la pression artérielle des trois études de phase III (301, 302 et 303), ainsi que les résultats des études 111 et 112 de mesure ambulatoire de la pression artérielle.
Au vu des données obtenues jusqu'à présent, Credit Suisse juge que le profil rendement/risque des annonces à venir est favorable. Le broker espère donc la signature d'un partenariat avec un grand de la pharmacie. Il rappelle cependant que « NicOx reste un jeu binaire, la quasi-totalité de sa valeur étant constituée par son composé phare ».
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