(BFM Bourse) - Déçu mais pas abattu ni résigné. Le PDG et fondateur de NicOx a déjà connu des moments difficiles à cause de son anti-inflammatoire naproxcinod – cf l'abandon du programme par le laboratoire pharmaceutique anglo-suédois AstraZeneca en 2003.
Michele Garufi est déçu par la décision du Comité de la FDA, « on ne le cache pas », mais « on reste confiant dans notre molécule, notre recherche, notre pipeline », a-t-il déclaré jeudi dans une conférence téléphonique après qu'un panel d'experts de l'autorité de Santé US a émis la veille un avis négatif sur l'homologation du naproxcinod, le candidat-médicament phare de NicOx.
Malgré les obstacles, le dirigeant ne renonce pas à faire homologuer son produit aux Etats-Unis. « On va discuter avec la FDA, voir avec eux ce qu'ils veulent, ce qu'on a mal compris ».
Il évoque d'ailleurs un « malentendu », contestant certaines critiques de la FDA à l'encontre des propriétés antihypertensives de son médicament, dans la mesure où celui-ci n'est pas un anti-hypertenseur, mais un anti-inflammatoire qui présente moins de risques cardiovasculaire pour les patients hyper-tendus comparé à d'autres traitements de l'arthrose.
Des propos pas suffisants toutefois pour ramener la sérénité chez les investisseurs. L'action NicOx dévisse encore de 43% sous les 3 euros en fin d'après-midi.
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