(BFM Bourse) - Après avoir bien débuté la semaine, NicOx a perdu jeudi du terrain pour la deuxième séance consécutive. L'action de la première société français de biotechnologie évolue au gré des recommandations d'analystes : l'avis négatif émis hier par la Société Générale a totalement annulé l'impact de l'opinion formulée deux jours plus tôt par CM-CIC Securities.
Si les arguments de Société Générale ont pu ébranler la confiance de certains investisseurs, d'autres n'y décèlent pas de motifs d'inquiétude particulier. « Je suis davantage sensible au raisonnement du CIC et qu'à celui de la Société Générale » confie un gérant à Tradingsat.com. « Mais j'apprécie beaucoup de lire les études vendeuses sur les actions que j'achète et inversement », précise-t-il.
« On ne peut nier l'existence d'un risque sur la réussite du médicament », reconnaît le gérant qui fonde une grande partie de sa confiance dans la société sur les capacités démontrées par les dirigeants à porter leur projet. « J'apprécie la démarche d'un patron qui refuse de céder son affaire, préférant se faire diluer par augmentations de capital pour développer son produit le plus loin possible ». Il se souvient aussi que le PDG de NicOx, Michele Garufi, après la rupture du partenariat par AstraZeneca en 2003, n'avait pas hésité à racheter l'ensemble des droits de la nouvelle classe de produits CINOD, y compris le composé AZD3582, aujourd'hui appelé Naproxcinod.
Alors qu'il est actuellement beaucoup question de crise de crédit et de liquidité, le gérant fait par ailleurs remarquer que NicOx s'est largement financé en début d'année, permettant au groupe de tenir longtemps sans avoir à signer d'accord de licence avec un grand laboratoire. Au 31 mars 2007, la trésorerie et les équivalents de trésorerie de la Société s'élevaient à 201,2 Millions d'euros.
Dans un entretien accordé à Tradingsat.com le 3 juillet dernier, Eric Castaldi, directeur financier de la société soulignait d'ailleurs que le partenaire n'interviendrait pratiquement pas sur le plan de développement du produit. « Ce qui nous intéresse, c'est de trouver un partenaire au moins un an avant le lancement commercial », déclarait le responsable.
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