(BFM Bourse) - Si Michele Garufi, le PDG fondateur de NicOx, croit encore en un avenir commercial du naproxcinod sur le continent américaine, pour les analystes, la messe est dite. En manque de réponses à leur questions, les experts mandaté par l'autorité de Santé US réclament en effet des données supplémentaires pour pouvoir se prononcer sur la sécurité d'emploi du produit.
Credit Suisse émet un avis tranché : « nous pensons que le Comité [consultatif] a fixé un taux de rendement minimal pour les données d'une future étude qui est insurmontable ».
De son côté, Natixis s'attend à ce que l'agence du médicament américaine envoie à NicOx d'ici le 24 juillet, « une Complete Response Letter, synonyme de non autorisation, requérant des études complémentaires pour clarifier les zones d'ombres du dossier ». Concernant en particulier les risques cardiovasculaires potentiels associés à la prise du médicament. Mais le courtier fait remarquer que « cela nécessiterait des populations de patients importantes sur des périodes de test de plusieurs années ». Une option coûteuse, « difficilement » envisageable par NicOx selon Natixis.
Société Générale n'est pas plus enthousiaste. En l'état actuel des choses, le broker s'attend à ce que la FDA refuse d'approuver la commercialisation du naproxcinod et demande de nouvelles études de long terme. Et mener de telles études n'aurait pas de sens selon le broker. Société Générale estime en effet « souhaitable d'envisager l'arrêt du projet » naproxcinod.
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