(BFM Bourse) - NicOx se rappelle lundi matin au bon souvenir de ses actionnaires et des investisseurs en s'envolant de 19% à 3,17 euros, en tête du SBF 120. Bien qu'encore très loin de ses niveaux de début mai, l'action de la société de biotechnologie retrouve manifestement de l'allant.

La dernière baisse du titre remonte au 25 mai, date de la publication sur Tradingsat.com d'une interview de Michele Garufi, le PDG fondateur de l'entreprise.

Si des doutes importants planent sur l'avenir de l'anti-inflammatoire naproxcinod développé par NicOx, depuis l'avis négatif rendu par le Comité consultatif de la FDA le 12 mai dernier concernant l'approbation du produit, le dirigeant reste optimiste. Notamment parce que les demandes du Comité consultatif sont plutôt « floues ».

Egalement parce qu'il a toute confiance dans la sécurité d'emploi du « principe actif anti-inflammatoire de la molécule du naproxcinod, [qui] repose sur le naproxène, un médicament connu, approuvé depuis dix ans ». Et d'ailleurs « de nouveau approuvé début mai, en tant que composant d'un nouveau médicament développé par Astrazeneca, le Vimovo ».

Et puis surtout, Michele Garufi rappelle qu'il y a quatre ans, la FDA avait dispensé NicOx de conduire une étude sur les effets cardiovasculaires à long terme du naproxcinod, « à condition que l'on ne présente pas de revendication concernant les patients hypertendus ». Tout serait donc question d'interprétation, ce qui semble laisser de la place à la discussion avec la FDA…

« Le Comité consultatif semble avoir considéré que notre proposition de notice de médicament comportait des revendications implicites. Si tel est le cas, nous allons débattre sur ce point avec la FDA », explique en effet le PDG fondateur de NicOx. Ce qui permet d'entretenir l'espoir chez certains investisseurs.