(BFM Bourse) - « Nous continuons de croire que le produit phare de NicOx, le Naproxcinod, pourrait devoir faire face à des obstacles significatifs de la part des autorités réglementaires pour atteindre le marché », ont déclaré mardi les analystes de Credit Suisse dans une étude consacrée à la première « biotech » française. Au regard de l'historique récent de la FDA en matière d'interdiction de commercialisation d'anti-inflammatoires outre-Atlantique, le broker semble en particulier redouter les décisions de l'autorité américaine.
Il rejoint en cela partiellement le raisonnement récemment développé par la Société Générale pour qui « le contexte créé par l'affaire Vioxx et les difficultés rencontrées récemment par le médicament Prexige (Novartis) n'avantagent pas le composé » Naproxcinod développé par NicOx, actuellement en phase clinique 3.
« La FDA a conclu qu'une étude de grande ampleur portant sur les effets cardiovasculaires ne serait pas nécessaire lors de la soumission du médicament d'une NDA ou après approbation » indiquait pourtant NicOx lors d'une présentation le 5 septembre dernier. Selon la société, « le plan global de phase 3 est adéquat pour remplir les conditions de sécurité et d'efficacité pour un enregistrement aux Etats-Unis ».
Pour tenir compte du récent recul du titre en Bourse à proximité de son objectif de cours de 15.5 euros, Credit Suisse a relevé sa recommandation sur NicOx de « Sous-performance » à « Neutre ». De son point de vue, la collaboration avec Merck dans l'hypertension et l'accord avec Pfizer dans l'ophtalmologie, recèlent un potentiel de valeur significatif. Mais le broker souligne que les produits afférents ne sont qu'à des stades préliminaires de développement.
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