(BFM Bourse) - La réponse de Natixis à la demande de David Einhorn, président du fonds spéculatif new-yorkais Greenlight Capital, est négative. Ce dernier a exprimé son souhait que la banque cède une partie des 20 % d'intérêts qu'elle détient dans les activités de détail de ses deux maisons mères plutôt que de procéder à une augmentation de capital de 3.7 milliards d'euros massivement dilutive.
Mais si la filiale commune aux Banques Populaires et Caisses d'Epargne, citée par Les Echos est "très attenti[ve] à toutes les suggestions que les actionnaires peuvent faire", elle se dit "en désaccord avec celle-ci, qui serait destructrice de valeur".
Dans un communiqué publié au BALO (Bulletin des annonces légales obligaoires), la banque rappelle d'ailleurs aux titulaires d'options de souscription d'actions qu'elle "a décidé le principe d'une augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription d'un montant de 3.7 milliards d'euros".
Il est précisé que "le Directoire de Natixis a, dans sa décision du 18 août 2008, décidé de suspendre l'exercice de l'ensemble des options de souscription de la Société à compter du 27 août 2008 minuit pour une durée maximum de trois mois, soit au plus tard jusqu'au 27 novembre 2008 minuit".
Cette suspension s'applique à l'ensemble des options de souscription attribuées par la Société, c'est-à-dire les plans attribués par le Conseil d'administration de Natexis Banques Populaires (ancienne dénomination sociale de Natixis) du 19 septembre 2001, 10 septembre 2002, 10 septembre 2003, 17 novembre 2004 et du 15 novembre 2005 et par le Directoire de Natixis du 29 janvier 2007 et 21 janvier 2008.
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