(BFM Bourse) - Portzamparc a confirmé lundi sa recommandation "Renforcer" et son objectif de cours de 37,1 euros sur Ipsen. Le courtier juge que les résultats semestriels publiés vendredi par le laboratoire pharmaceutique sont de "bonne facture", tirés à la fois par les pays émergents, par Somatuline (traitement de l'acromégalie) dans les pays développés, ainsi que par une réduction des coûts liés aux restructurations des forces de ventes.

Afin d'intégrer la révision en hausse de prévisions d'Ipsen, Portzamparc relève ses prévisions de bénéfice par action pour 2014 et 2015 de respectivement +4% et +8%.

Ipsen a annoncé vendredi qu'il visait désormais en 2014 une croissance d’une année sur l’autre de ses ventes de médecine de spécialité comprise entre 6,0% et 8,0%, une croissance de ses ventes de médecine générale comprise entre -1,0% et 1,0%, ainsi qu'une marge opérationnelle courante comprise entre 19,0% et 20,0% de son chiffre d’affaires.

Le groupe tablait auparavant sur un taux de marge compris entre 16,0% et 17,0% de son chiffre d'affaires, (contre 17,0% en 2013), avec une croissance annuelle de ses ventes de médecine de spécialité comprise entre 4,0% et 6,0% et une baisse de ses ventes de médecine générale comprise entre -2,0% et 0,0% (hors lancement d'un générique de Smecta en France).

Par ailleurs, Ipsen a annoncé aujourd’hui que les autorités réglementaires américaines (Food and Drug Admnistration, FDA) ont accepté le dépôt de la demande d’autorisation de mise sur le marché (AMM) supplémentaire (supplemental new drug application, sNDA) pour Somatuline dans le traitement des tumeurs neuro-endocrines gastro-entéro-pancréatiques et lui ont accordé une revue prioritaire.

Ainsi, pour Portzamparc, "le potentiel économique de Somatuline aux Etats-Unis se confirme". "Le potentiel économique est important puisque le marché des tumeurs neuro-endocrines gastro-entéro-pancréatiques est estimé à 600 millions de dollars", souligne le broker.

Face aux produits concurrents, le mode d'administration de Somatuline (stylo auto-injectable) constitue un atout dans la mesure où "50% des patients interrompent ou n'appliquent pas correctement leur traitement à cause des difficultés d'administration", ajoute Portzamparc.