(CercleFinance.com) - Désormais recentré sur le seul métier de la banque, le groupe néerlandais ING Bank a terminé son année 2014 sur un résultat net courant (hors sorties du périmètre en cours d'exercice des filiales assurances, Voya et NN Group) en hausse de 8,5% à 3,4 milliards d'euros, quoiqu'en baisse de 20,1% au 4e trimestre à 548 millions d'euros.

Eléments explicatifs avancés par la direction : la hausse des revenus d'intérêt, un 'strict' contrôle des dépenses et un coût du risque en baisse.

ING précise que les comptes du dernier trimestre de l'exercice ont été affectés négativement par des provisions pour restructurations et une taxe néerlandaise.

En données part du groupe, et toujours en 2014, le bénéfice net d'ING Bank a chuté de 64,7% à 1,25 milliard d'euros (0,32 euro par action), tout en décollant de 87,7% au 4e trimestre à 1,18 milliard.

En fin d'année dernière, et à pleine charge ('fully loaded'), le ratio de solidité financière 'common equity tier 1' d'ING Bank était de 11,4%, contre 10% un an plus tôt.

Pour la première fois depuis le début de la crise financière entamée à l'automne 2008, ING (qui depuis a changé de périmètre) reprend le versement d'un dividende qui, au titre de 2014, sera proposé à 0,12 euro.

Par la suite, soit à compter de 2015, la politique du groupe sera de redistribuer au moins 40% de son résultat net sous forme de dividende ordinaire. De plus, une fois par an, le conseil d'administration se réunira afin de statuer sur d'éventuels retours exceptionnels aux actionnaires.

Ralph Hamers, directeur général du groupe, a déclaré à cette occasion, rappelle qu'en 2014, le groupe a terminé (en avance) de rembourser les aides accordées par l'Etat néerlandais durant la crise et a terminé son plan de restructuration (ce qui comprend notamment la sortie du périmètre des assurances) tout en mettant en place sa nouvelle stratégie.

Selon M. Hamers, ING Bank a gagné un million de nouveaux clients en 2014.

Qualifiant les résultats 2014 de 'solides', malgré des 'vents contraires' au 4e trimestre.

Enfin, le directeur général estime qu'il a entamé 2015 avec une situation financière solide et une base de clientèle en croissance. Il s'est déclaré 'optimiste' quant aux perspectives de la banque et à ses orientations stratégiques à horizon 2017, qui ont été confirmées.


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