LONDRES (Reuters) - La banque britannique HSBC reste à la recherche d'occasions de croissance externe en Asie et notamment en Inde, a déclaré jeudi le responsable de son activité en Asie Sandy Flockhart.
Il a toutefois souligné que les prix de ses cibles potentielles n'avaient pas encore suffisamment baissé malgré la crise financière et que, dans nombre de pays, les autorités de régulation empêchaient les prises de contrôle par des groupes étrangers.
"Nous souhaiterions être beaucoup plus gros en Inde et nous espérons en 2009 que l'occasion se présentera", a déclaré Sandy Flockhart. "La taille n'aide pas", a-t-il ajouté.
Selon lui, faire partie des quatre principales banques indiennes constituerait "une bonne place" pour HSBC.
"Est-ce que les prix ont notablement baissé ? Non", a-t-il dit.
La première banque européenne s'intéresse à l'Asie et aux marchés émergents en général parce que la croissance sur ces marchés est censée être nettement plus importante que dans les pays occidentaux.
Sandy Flockhart n'a pas voulu dire si HSBC, qui est la première banque en Europe, était l'un des trois établissements encore dans la course pour prendre une participation de 42% dans la Bank Internasional Indonesia (BII).
Par ailleurs, HSBC prévoit d'augmenter sa participation dans Bank of Communications (BoCom), cinquième établissement de crédit en Chine pour la porter de 19 à 19,9% "au moment qui sera opportun", précise Sandy Flockhart.
Les banques étrangères ne sont théoriquement pas autorisées à posséder plus de 20% d'une banque chinoise. HSBC détient toutefois une option pour porter sa participation à 40% dans BoCom avant 2012, mais avec l'approbation des autorités.
HSBC veut aussi acheter une participation de contrôle dans la Korea Exchange Bank, pour 6,3 milliards de dollars, mais il faudra d'abord que soit résolu un différend juridique avec le détenteur de cette participation, Lone Star.
Steve Slater, version française Danielle Rouquié
Copyright (C) 2007-2008 Reuters
Recevez toutes les infos sur HSBC HOLDINGS en temps réel :
Par « push » sur votre mobile grâce à l’application BFM Bourse
Par email