(BFM Bourse) - Comme depuis près de deux mois, GFI Informatique continue d'évoluer assez nettement au dessus des 8.5 euros offerts par japonais Fujitsu pour prendre le contrôle de la SSII dirigée par Jacques Tordjman.
De nombreux fonds d'investissement se sont positionnés sur le titre en misant clairement sur un relèvement du prix de l'OPA. Mais ils ne sont probablement pas les seuls à souhaiter ce geste que le groupe japonais se refuse à faire, du moins pour l'instant.
Si Jacques Tordjman était prêt à faire entrer Apax Partners à son capital à un cours de 7 euros, il n'est pas disposé en revanche à céder le contrôle de sa société à un prix de 8.5 euros. C'est dans ce contexte que le scénario d'un rapprochement entre GFI Informatiquet et Bull, évoqué la semaine dernière par un analyste, est revenu mardi sur le devant de l'actualité dans les colonnes du Figaro.
Un projet qui peine à convaincre la communauté financière dans la mesure où il comporterait "une dose de risque non négligeable liée au profil même de Bull, encore très présent dans des activités à faible valeur ajoutée et dont le profil financier est perfectible", explique Emmanuel Parot de chez Gilbert Dupont, contacté par Tradingsat.com. L'analyste fait justement remarquer que "Jacques Tordjman met au contraire en avant dans son projet 2010 le développement de sa société dans les prestations à valeur ajoutée".
Par conséquent, "tout porte à croire que ces manœuvres de Jacques Tordjman visent à faire monter les prix", estime Emmanuel Parot. L'analyste a le sentiment qu'une offre relevée à 9.5 ou 10 euros pourrait permettre d'emporter l'adhésion du management". Sur le plan industriel, il y aurait par ailleurs selon lui "une véritable complémentarité entre Fujitsu et GFI Informatique en termes de positionnement métiers et géographique".
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