(BFM Bourse) - Antoine Rabaste, l'ex PDG de Diagnostic Medical Systems (DMS), mais toujours principal actionnaire de la société, brutalement révoqué de son poste fin juillet dans des conditions opaques, après 18 années passées à sa tête, apporte mardi des éléments d'informations supplémentaires sur la nouvelle direction qui l'a évincée.
Il rappelle qu'un courrier en date du 22 juillet 2009 et signé par l'ensemble du comité de direction de DMS à son intention, « mentionne des appréciations très négatives à l'encontre de l'actuel président du conseil d'administration et du directeur général délégué », Messieurs Gérard Daguise et Jean-Luc Dumas respectivement.
Concernant Monsieur Dumas, ce courrier des cadres de DMS, cité par Antoine Rabaste, précise que « l'ensemble de la société est consciente de son incompétence et de son incapacité à manager ». Quant à Monsieur Daguise, l'actuel président du conseil d'administration et ancien directeur général délégué, les cadres de DMS expliquent que « pendant 2 ans, ses seules réalisations ont été la mise en place d'un organigramme et une tentative de production en Chine. Deux échecs cinglants. Il n'a pas amené de vision stratégique ni de management motivant ».
Antoine Rabaste rappelle que Monsieur Dumas a été révoqué le 19 juin 2009 « selon le constat du conseil d'administration qui a relevé des fautes graves mettant en évidence son incompétence ». Il ajoute que « le mandat de Mr Daguisé n'avait pas été renouvelé suite à des erreurs de gestion graves et une absence de décisions qui ont fait perdre un temps précieux au groupe DMS ».
Rappelant le déroulement de sa récente éviction de la société, Antoine Rabaste explique que « ces deux anciens directeurs généraux, lors d'un incident de séance en AG du 28 juillet 2009 et grâce au soutien du groupe de concert mais sans la représentation de la majorité des actionnaires, ont été […] nommés administrateurs » et « ont ensuite, lors du CA tenu immédiatement après l'AG, nommé un nouveau directeur général recruté à la hâte quelques jours avant l'AG ».
Selon Antoine Rabaste, « toutes ces personnes étaient informées des négociations en cours [entre DMS et un grand groupe mondial en vue d'un rapprochement] préalablement à l'AG ». Ces négociations ont d'ailleurs été depuis confirmées par l'actuelle direction dans son communiqué du 7 août 2009. « Dès lors, l'actionnaire vigilant est en droit de s'interroger sur l'intérêt de débarquer un PDG soutenu par ses cadres, ayant mené jusqu'à la dernière ligne droite des discussions importantes pour l'avenir de l'entreprise, afin de le remplacer par un directeur général ne bénéficiant d'aucune expérience dans le domaine pointu de la radiologie, associé à deux anciens directeurs décriés à l'unanimité par les principaux cadres », écrit Antoine Rabaste.
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