PARIS (Reuters) - Vinci discute avec Areva pour répondre à des appels d'offre, a déclaré jeudi uneporte-parole de Vinci, confirmant des informations publiées par le site internet de Challenges.
La porte-parole de Vinci a toutefois indiqué qu'il n'était pas question de partenariat exclusif dans le but decontrer Bouygues - contrairement à ce qu'indique Challenges -, alors que Bouygues ne cache pas sa volontéd'entrer au capital du groupe nucléaire.
"Il n'y a pas de partenariat exclusif dans le but de contrer Bouygues", a-t-elle dit.
"Il y a effectivement des discussions pour éventuellement nouer des partenariats pour répondre ensemble àdes appels d'offres, mais c'est tout (...). Il s'agit de début de discussions comme des entreprises telles que Vinciet Areva peuvent en avoir, rien n'est signé", a ajouté la porte-parole de Vinci.
Bouygues et Areva se sont pour leur part refusé à tout commentaire.
Challenges explique sur son site Internet que l'accord concernerait les futurs réacteurs EPR qu'Areva pourraitconstruire en Europe de l'Est, au Royaume-Uni, au Maroc, en Algérie et en Egypte.
"La présidente du directoire d'Areva, Anne Lauvergeon, a rencontré à plusieurs reprises le patron non-exécutifde Vinci, Yves-Thibault de Silguy, pour lui proposer un tel partenariat afin de contrer les visées de Bouygues surson capital", ajoute-t-il sans citer de source.
Selon Challenges, "les deux parties sont convenues de se revoir fin janvier afin de commencer les discussions,sur la base d'un document de travail 'de trois ou quatre pages' que les équipes de Vinci sont en train de prépareret qui stipulera que Vinci et Areva préparent ensemble les dossiers d'appel d'offres dans le cadre d'unconsortium".
William Emmanuel et Benjamin Mallet
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