(CercleFinance.com) - Le nucléaire français est à nouveau en pleine ébullition. Siemens pourrait en effet officiellement annoncer mardi prochain la fin de son partenariat avec Areva, ce qui pourrait ouvrir la porte au grand jeu des alliances au sein du secteur de l'atome français...
Le conglomérat allemand aurait décidé de vendre sa participation de 34% dans Areva NP, ex-Framatome et filiale du groupe nucléaire français spécialisée dans les réacteurs, selon le journal Les Echos. L'opération serait valorisée à 2 milliards d'euros et la sortie de Siemens du capital d'Areva NP devrait être finalisée au plus tard d'ici à 2012.
Ce départ-surprise de Siemens serait motivé, selon le quotidien économique, par l'absence de réelles perspectives concernant un renforcement de ses liens capitalistiques avec Areva. De plus, le groupe français disposerait d'une option pour acquérir des participations au sein de Siemens, ce qui n'est pas forcément du goût du groupe allemand.
Ce divorce entre Siemens et Areva va en tout cas relancer les spéculations concernant une refondation du secteur nucléaire français, Alstom et son principal actionnaire Bouygues ayant de longue date marqué leur intérêt pour un rapprochement avec Areva. Mais, Anne Lauvergnon a jusqu'ici toujours signifié une fin de non-recevoir à Patrick Kron.
La patronne d'Areva verrait plutôt d'un bon oeil un rapprochement avec le pétrolier Total, qui détient déjà 1% de son capital.
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