(CercleFinance.com) - La construction d'une deuxième centrale nucléaire de type EPR en France devrait être annoncée ce jeudi par Nicolas Sarkozy, durant un visite sur le site d'ArcelorMittal au Creusot, où sont produits des structures en acier pour les centrales d'Areva.

Plus généralement, une feuille de route devrait être dévoilée pour l'ensemble de l'industrie nucléaire française.

Quatre sites seraient susceptibles de recevoir la construction du nouvel EPR, qui doit entrer en service en 2017 (5 ans après l'EPR de Flamanville, actuellement en construction), selon le journal Les Echos. Les quatre sites sélectionnés seraient : Flamanville, Penly (Seine-Maritime), Tricastin (Drôme); et Marcoule (Gard).

' Cette nouvelle est vraiment positive pour Areva car le groupe est pratiquement assuré à 100% de fournir la technologie de ce nouvel EPR, alors qu'Alstom devrait fournir les équipements plus conventionnel ' estiment les analystes de Dexia, qui maintiennent leur recommandation à Accumuler sur Areva avec un objectif inchangé de 840 euros.

' Cela va également procurer plus de visibilité à Areva au niveau de son carnet de commandes sur le court et moyen terme et lui donner plus de liberté pour investir davantage dans ses programmes de développement ' ajoute l'analyste.

Concernant le nouvel EPR, le doute persiste par contre sur le nom du futur opérateur, EDF ayant indiqué qu'il ne voyait pas la nécessité de construire un nouveau réacteur avant 2020. De son côté, Suez voit bien des avantages à cet EPR, voire même à la construction de deux EPR supplémentaires.

' Il n'est pas exclu qu'un opérateur indépendant rentre sur le terrain du nucléaire. Poweo est l'un d'entre eux et il ont déjà un accord d'échange avec EDF qui lui fournit de l'électricité à partir de ses centrales nucléaires ' conclut les experts de Dexia.

Le titre Areva progresse de 1,8% à 752 euros à la Bourse de Paris.

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