(BFM Bourse) - Après la taxe Google, discrètement reportée, qui a beaucoup amusé les médias anglo-saxons, c'est au tour d'une autre taxe française de faire l'actualité : la taxe sur la copie privée à laquelle la Commission sur la copie privée compte assujettir les tablettes tactiles. Mais pas toutes : uniquement celles dont le système d'exploitation n'est pas Windows.
Dernier fabricant de produits électroniques français, Archos monte au créneau face à ce qu'il considère comme une injustice. Le groupe fondé par Henri Crohas, « réfléchit à déclencher une action devant le Conseil d'Etat », révèlent mardi Les Echos. Le patron d'Archos se demande bien pourquoi en effet « une tablette sous Windows [serait] moins à l'origine de copie privée que celles sous Android [système d'exploitation équipant les tablettes Archos, ndlr] ».
Autre argument soulevé par Henri Crohas dans les Echos, ses tablettes sont selon lui « assimilables à des PC », et devraient donc, à l'image des PC, échapper à la taxe sur la copie privée.
L'enjeu est particulièrement crucial pour Archos, qui serait contraint de répercuter toute nouvelle taxe sur les prix de ses produits, alors même qu'il a choisi un positionnement prix attractif sur le marché des tablettes, outrageusement dominé par Apple. Sans compter qu'Archos serait bien plus sensible que ses concurrents à cette nouvelle taxe française du simple fait de l'importance du marché français dans ses ventes.
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