(BFM Bourse) - Jour après jour, Amoeba poursuit son ascension à la Bourse de Paris. Après sa flambée de 41% de lundi, l'action de la société de « clean tech" (technologie propre) a grimpé hier de 5,7% supplémentaires et gagne encore 10% ce mercredi (+10,05% à 20,91 euros) avec un peu plus de 100 000 titres déjà échangés à mi-séance, soit 1,9% du capital de l'entreprise.

Depuis le début du mois, la progression du titre atteint +90%. Elle s'élève même à +150% depuis l'introduction en bourse du 10 juillet, au prix de 8,3 euros.

La société a communiqué fin juillet sur une lettre d`intention signée en vue d`un accord définitif qui porterait sur la distribution aux Etats-Unis de son produit en co-exclusivité par le groupe Earthwise Environmental.

L’accord concernerait 5 états nord-américains (Illinois, Indiana, Wisconsin, Texas, Oklahoma) pour une période de 3 ans et sous réserve de l`autorisation de mise sur le marché (AMM) qui pourrait intervenir fin 2016.

Amoeba continue ainsi de préparer la future commercialisation de son produit après avoir déjà accordé dès 2013 une licence exclusive pour l’application de son biocide dans les tours aéroréfigérantes à la société Aquaprox en France, pour un million d’euros. Le groupe a également signé une lettre d’intention au Canada avec la société Magnus.

La solution Amoeba, encore en phase de test, agit comme un prédateur sur les bactéries (légionelle, pseudomonas, listeria, .) qui prolifèrent dans l`eau. 100% naturelle, elle a comme principale caractéristique de ne pas générer de rejets toxiques pour l`homme ou l'environnement.

La société met également en avant sa plus grande efficacité par rapport aux produits chimiques actuellement utilisés.

Contrairement au chlore, au brome ou encore à l’isothiazolone, le biocide biologique d’Amoeba est 100% efficace contre le biofilm, qui est un amas de micro-organismes qui s’accumulent et se collent sur les canalisations.

Amoeba a déposé un dossier auprès des autorités compétentes (l’EPA, l’agence de protection de l’environnement en France) en vue d’obtenir l’autorisation de mise sur le marché au premier semestre 2016 en France, puis fin 2016 en Europe et aux Etats-Unis.